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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 00:06

Sucré, la rose et le pétale humide sur le grain de sa sensualité.

Salé, l’embrun et l’oscillation de son corps sur le mien.

Amer, comme l’éphémère présence pour un amour sans fin.

Acide, le brûlant d’une caresse à m’en ronger le cœur.

 

Je plonge mes doigts sous sa nuque et goûte à la jouissance infime de ses lèvres sur les lignes de mon visage.

 

Pulpe du pêcher, je croque sa chaire, dévore le fruit de son âme.

 

Exotique, sa peau sur mon corps ardent. J’y cuits ses formes si pures sur le bûcher de mon désir.

 

La douleur, un supplice, un regard. Une main puis l’autre, des tendresses comme du miel, langoureuses et profondes.

 

Sur la voie du plaisir... Intime... Une gorge aromatisée au sublime.

 

Mon souffle dans ses cheveux, mon bras le long de sa voûte épineuse. Agripper le fantasme et aguerrir le céleste.

 

Nos lèvres  entrelacées, la salive, un nectar divin que je butine pour régaler mon orgueil.

 

Cette primitive vanité, une fierté ébranlée sous le poids de l’innocence. La passion indomptable.

 

Ma gourmandise, une pomme interdite. Ma fleur rouge aux sépales interdits.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 00:04

 

Putain de jour, il brille, éblouie. Belle journée au pays des raclures, on croirait un lendemain de 14 juillet où il ne resterait que les traces des fumeroles dans les rues. Et l’odeur âpre d’un fumigène éteint.

 

Le mégot dans la bouche ; mâche le synthétique, nourri le cancer. Reste plus personne dans les rues. c’est une longue journée qui s’annonce. Dimanche matin 6h. Le frigo ronronne et perturbe la réflexion. Un bon café pour réveiller les sens.

 

Brûle d’envie de sortir la tête de l’oreiller, mais le jour agresse comme une pute en rut ne cherchant qu’à racoler…

 

Extraordinaire toutes ces futilités qui sommeillent à l’extérieur. Manque un rythme pour booster l’éveil. Voudrais une hache pour trancher la journée en deux.

 

Transpire le froid, sue l’immobilité, que reste-t-il de la veille ? Des papiers brûlés dans un cendrier, une esquisse de réflexion et un sentiment d’amour sur du pain rassis.

 

Bordel et saveurs froides. Prendrais bien l’envol, une fois de plus.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 00:01

L’air est pourpre, couleur des jours de révolte. Amplifié par le sable et le courant ambiant, les grains volants lustrent la peau du sinistré.

 

Deux jours à jeun sur la cordillère…

 

La soif, la faim, la sécheresse et le froid, tout se mêle sur la lisère des cieux… le jour couvre la nuit, et la pluie n’est que mirage. L’autre en vous, vous demande mais vous restez sourd, rien ne pourra perturber votre mirage…

 

Oublier les sens innés, retrouver la douleur originelle, celle du manque et du besoin. Un leurre pour votre esprit qui se vide de sa consistance et n’est plus qu’une mèche entre deux feux : l’un brûle la réalité, l’autre attise votre avidité.

 

Sur les chemins initiés par votre animosité, vous retrouvez vos semblables : des pumas au regard vide qui guettent votre esprit comme une lueur éteinte. La chaire, les condors, qui flairent votre présence comme la mort rode sous vos pieds. La sueur coule su votre charogne sans apport.

 

L’image de ces meutes vous renvoie votre image d’affamé, sans un sou pour se faire invité, sans un muscle pour se faire dévorer. Inutile de vouloir continuer…

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 23:58

Purée de rose, le collier qui t’étrangle anime mon imaginaire.

Etouffé de parfums, gonflants et enivrants mes poumons.

Le doux bourgeon de l’étrange, caresse mon coup et me laisse partir.

 

Fouler du pied la course au suprême et frapper du poing la volupté,

La pulpe d’une reine, mûre et goûteuse.

Cent fois la joie et cent fois la perte.

Pas de larmes sans délices, pas d’écrin sans bijoux,

Rien que le flux lacrymal pour un retard de trop.

 

Eclot le désir et fane le fantasme, pas de partage,

Rien q’une onde de bonheur sans matière,

Ni accroche pour se laisser porter.

 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 23:56

 

 

Insomnie bleue, une sensation de fraîcheur emplie la chambre. Du nouveau dans l’échos de la nuit, elle s’adoucie avec le temps mais reste longue et sombre. Désormais plus si seul, son image alimente le rêve éveillé, son sourire remplace le silence et fait taire le venin de la bête nocturne…

 

Dans les ténèbre l’angoisse se plie et laisse place à la fatigue, une fatigue douce qui désir s’éterniser. Un songe lourd et fragile, un espoir mince mais un goût du plaisir de se retrouver, pour la première fois, seul avec la douceur de la mélodie…

 

Pourtant absente, elle n’a jamais été aussi présente, cette jolie fleur parfume tous les recoins de ma mémoire. Sur le mur blanc se dessine l’image de l’union, une union inaudible, cacher de la lumière, pour ne jamais révéler aux autres qu’ils existe un autre chemin que celui que je chevauche, un chemin à deux, un chemin nocturne, brumeux et incertain…

 

Le chemin de la fleur bleue, le chemin de l’élégante souffrance, de la paix brûlante, de l’insomnie reposante. Parcourir à deux les distances dans ce rêve à coeur ouvert, les yeux fermés, l’âme éveillée…

 

Toujours dans la chair, seul et sans ressource, et pour combien de temps encore ? En réalité, qu’importe le temps puisque l’eau qui m’abreuve nourrit cette fleur bleue. Puisque la terre qui la soutient vole au dessus du monde et colore mes espoirs pour leur donner vie. Leur rendre place parmi les autres… 

 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 23:53

 

 

Il s’en prend à votre joie et à l’humeur comme le temps qui passe. Sans violence ni égards, rester stoïque face aux histoires du monde et ne supporter que son ego comme un poids insupportable.

 

Le retour en trombe de la souplesse passive, qui vous plie en deux et vous retourne dans vos draps pour un éveil solitaire et nuageux.

 

La bouche humide, le regard creux, plongé dans la béatitude niaise et la réflexion du rien, et du tout.

 

Prendre le temps comme un fardeau, une plaie. Et le laisser filer sur les crêtes abruptes de l’ignorance et de l’abandon.

 

N’exercé qu’une discipline : le sommeil en veille permanent. La tête pleine d’images au ralentis, un imaginaire sur pause, sans créativité ni audace.

 

Le pluriel est singulier et la solitude est partagée, presque rouge. Traîner dans les couloirs comme on marcherait dans une assiette de guimauve : le pas lourd et l’horizon circulaire.

 

Pluie de sons assourdissant et lumière épuisante, tout se transforme pour ne laisser que l’épuisement et la paresse. Pas la tristesse, la flemmardise. Pas la déprime, le blues pacif. 

 

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 23:38

Puisse l’échos du souvenir couvrir ton corps de désir,

Puisse le monde trembler à chaque pas qui nous sépare,

Puisse le peuple oublier la trêve.

 

Un souvenir durant, goûter la fraîcheur de ces volontés intactes, et conserver en soi l'image de l’envol.

 

Et,

 

Puisque rien ne se perd,

Puisque tous se terrent

Puisque l’avenir est peur

Mais que le passé demeure

 

Alors sur les cimes rouges du monde

Alors, dans l’abysse et l’abîme

Alors, invisible comme une onde

Car vibrant toujours à l’intime

 

Là,

 

Il conduira une armée de mots pour combattre les brûleurs de rêves.

Il conduira la folie et la lutte sur les traces d’Icare.

Il conduira ces songes, liberté et poésie, jusqu’à pouvoir les saisir. 

 

Un jour alors, puisse cette saveur devenir palpable, nous goûterons à l’utopie plurielle.

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Quoi Donc?

  • : Réfolution, Réfolition: rêvons-luttons de folie pour l'évolution
  • : La réfolution. Mélange de folie et d'évolution. Liant rêve et lutte, pour une révolution sans trêve. Le verbe comme arme. Coeur en bouclier. Rêvons-luttons: l'union entre la volonté de devenir et l'obligation d'être.Toujours brut, criant au monde moderne : "au combat des mots, au plaisir des instants éphémères". Vivre pour ces causes brûlantes, ventilées de liberté, éprises de violences sourdes, d'indignation intime. Vivre le rêve, l'inutile et pourtant l'essentiel.
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