12 août 2012
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Purée de rose, le collier qui t’étrangle anime mon imaginaire.
Etouffé de parfums, gonflants et enivrants mes poumons.
Le doux bourgeon de l’étrange, caresse mon coup et me laisse partir.
Fouler du pied la course au suprême et frapper du poing la volupté,
La pulpe d’une reine, mûre et goûteuse.
Cent fois la joie et cent fois la perte.
Pas de larmes sans délices, pas d’écrin sans bijoux,
Rien que le flux lacrymal pour un retard de trop.
Eclot le désir et fane le fantasme, pas de partage,
Rien q’une onde de bonheur sans matière,
Ni accroche pour se laisser porter.